Hausse des tarifs, ouverture à la concurrence… Une mobilité dégradée en Val d’Oise

Le 07 novembre dernier, j’ai alerté le ministre des Transports via une question écrite sur la nouvelle hausse du tarif du passe Navigo prévue pour 2025.

Il s’élèvera en janvier à 88,80 euros. Une nouvelle fois, ce sont les usagers et les collectivités locales qui prennent en charge la majeure partie de cette augmentation. D’autres solutions existent pourtant !

Abandonner la politique d’ouverture à la concurrence pourrait générer de grandes économies (au moins 5 milliards d’euros rien que pour le réseau RATP). Ce choix alourdit la dette d’Ile-de-France Mobilités, sans améliorer ni les conditions de transport des usagers, ni les conditions de travail des salariés.

Les usagers du réseau Cergy-Pontoise Confluence (32 lignes de bus qui desservent Cergy-Pontoise, Conflans, Achères et Saint-Ouen l’Aumône) en font l’amère expérience.

Depuis plusieurs semaines, les travailleurs de l’entreprise Francilité Seine et Oise, qui a remporté le marché, sont en grève pour faire entendre leurs revendications. Pour remporter les appels d’offre d’IDFM, les sociétés de transport comme FSO ont rogné sur les conditions de transport des usagers et sur les conditions de rémunération des employés. Il y a urgence à reprendre les négociations sur place dans les meilleurs délais.

J’apporte par ailleurs tout mon soutien aux travailleurs, qui ont connu un drame ce weekend, après la mort d’un de leurs collègues. Je présente toutes mes condoléances à ses proches et à sa famille.

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