L’ouverture à la concurrence se traduit par des conditions de travail dégradées pour les conducteurs et par une atteinte au droit à la mobilité pour les usagers.
J’apporte tout mon soutien aux travailleurs de l’entreprise Francilité Seine et Oise, en grève depuis le début de la semaine. Ce mouvement est inédit. Lorsque le réseau était exploité par la STIVO et par Transdev ces dernières années, les usagers n’ont pas connu de situation similaire.
Cette situation illustre les conséquences de l’ouverture à la concurrence des réseaux de transport. En effet, pour remporter appels d’offres, sociétés de transport ont rogné sur les conditions de transport et sur les conditions de rémunération.
Dans le Val-d’Oise, cela se traduit par moins de bus, des lignes supprimées et une colère qui gronde chez les usagers. Car sans bus, quel droit à la mobilité ? Une nouvelle fois, les maires seront contraints d’assurer le service après-vente d’une politique qu’ils n’ont pas choisi, seuls et abandonnés.
Retrouvez mon intervention auprès du Directeur de la filiale FSO du Groupement Lacroix Savac :