Le 4 août dernier, le gouvernement a baissé le plafond des remises accordées aux pharmaciens pour l’achat de médicaments génériques : au lieu de 40 % jusqu’à présent, il est désormais de 30% pour les médicaments génériques et de 15 % pour les médicaments biosimilaires. La trajectoire de baisse progressive de ces remises est annoncée jusqu’au seuil de 20 % en 2027.
Or, ces remises font partie aujourd’hui du modèle économique des pharmacies. Moins de remises, cela signifie moins de marges et donc des licenciements voire des fermetures de pharmacies. Les pharmacies sont pourtant des acteurs incontournables de nos villes, de nos quartiers et de nos villages.
J’ai donc interrogé le gouvernement : plutôt que s’intéresser à la question de ces remises qui sont parfaitement connues et déclarées à l’assurance maladie, ne peut-il pas regarder les autres mécanismes de remises accordés aux pharmacies, qui a priori ne sont pas transparents et ne touchent pas leur modèle économique (comme l’indique la Cour des comptes dans un rapport de mai 2025, consultable ici) ?
Il est primordial que des mesures soient prises en urgence pour préserver le réseau officinal et l’accès aux soins de proximité dans nos territoires : nous ne pouvons pas nous passer de nos pharmacies !
Vous pouvez retrouver ci-dessous ma question à Mme la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles.