Les effets de la Délégation de Service Public des transports en commun sont ravageurs :
– Désorganisations et dégradations des conditions de travail de salariés. Les salariés ont perdu leur part de participation et d’intéressement et, malgré sa performance financière, Keolis refuse d’augmenter les salaires à hauteur de l’inflation (3,8%);
– Bus vieillissants qui ne sont pas réparés ;
– Flotte de bus parfois indisponible suite aux pannes multiples.
Le service se dégrade et les salariés sont inquiets pour les usagers et pour eux mêmes.
Depuis une semaine, la grève est massive.
Face à celle-ci la direction a jeté l’éponge et démissionné.
Il est temps qu’Ile-de-France Mobilités réagisse et prenne la mesure du niveau de dégradation généré par sa décision d’ouverture à la concurrence.