La mise à l’écart des praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) porte un nouveau coup dur à notre système de santé.
Alors que la France connaît une pénurie inquiétante de médecins et personnels de santé, 2000 à 3000 médecins étrangers (PADHUE) déjà en poste dans nos hôpitaux pourraient être licenciés, faute d’avoir réussi les épreuves nationales d’évaluation des compétences. Leurs résultats ne reflètent pourtant ni leurs compétences, nie leur importance dans notre système de santé.
En Ile-de-France et dans le Val-d’Oise, ces médecins tiennent une place centrale dans nos hôpitaux. Ils représentent ainsi en moyenne 30% des effectifs médicaux du centre hospitalier Simone Veil (Eaubonne-Montmorency). Les conséquences de leur départ seraient terribles : des fermetures de lits et une nouvelle réduction de l’offre de soins pourraient être mis en place.
J’ai donc interpellé la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités pour qu’elle puisse apporter des réponses rapides à tous les médecins concernés. Le président de la République a lui-même appelé à « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent à bout de bras nos services de soins ». Il est urgent de transcrire cette volonté en actes.