Dotation de soutien à l’investissement local : en Val d’Oise, une baisse continue et inquiétante

La dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) permet aux collectivités d’investir pour répondre aux besoins majeurs de notre temps, en particulier celui de la transition écologique. Dans ce domaine, les besoins sont connus : le rapport Pisani-Ferry/Mahfouz parle ainsi de 25 à 34 milliards de dépenses publiques chaque année. Autant dire que le chantier est immense !

Pourtant, les montants de DSIL accordés dans le Val d’Oise ne cessent de baisser depuis 2022 : 16,7 millions d’euros en 2022, 12,6 millions d’euros en 2023, 10,8 millions d’euros en 2024 et 7,5 millions d’euros en 2025.

Les collectivités locales sont de plus en plus sollicitées par l’État pour contribuer au redressement des finances publiques, dont la situation se dégrade en très grande partie à cause de la politique de l’offre menée par le président Macron depuis 2017. Les collectivités locales ne sont en rien responsables de l’assèchement volontaire des ressources de l’État, à hauteur de 60 milliards d’euros chaque année. Pourtant, dans son deuxième fascicule consacré aux finances publiques locales en 2025, la Cour des Comptes appelle à poursuivre cet effort : « Compte tenu de la situation très dégradée des finances publiques dans leur ensemble, il est indispensable de reconduire une contribution des collectivités à leur redressement au cours des années 2026 et suivantes ». L’Association des maires de France (AMF) chiffre ainsi ce dernier à 7,3 milliards d’euros pour la seule année 2025.

Dans ces conditions, comment les collectivités locales vont-elles pouvoir continuer à investir ? Est-ce à dire ainsi que l’État choisit d’abandonner son accompagnement à la transition écologique ?

Je vous invite à retrouver ci-dessous la question que j’ai posé à Monsieur le ministre de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

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