Lors du congrès de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), le groupe La Poste a annoncé qu’en 2024 une coupe budgétaire de l’État amputerait de 50 millions d’euros le contrat de présence postale territoriale.
Ce contrat est conclu entre La Poste, l’Association des maires de France (AMF) et l’État. Etabli pour la période de 2023 à 2025, il s’élève à 174 millions d’euros et doit permettre de financer 7 000 agences postales communales et 3 000 La Poste relais sur tout le territoire national. Ce contrat permet à la Poste de respecter sa mission de service public.
Raboter ce contrat aura des conséquences dévastatrices pour nombre de communes déjà peu dotées dans les zones rurales, les zones de montagne, les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les territoires d’outre-mer. Les usagers de ce service public essentiel seront les premières victimes de ce choix comptable.
J’ai déposé une question écrite adressée à Madame la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation pour lui demander de revenir immédiatement sur cette décision.
Le risque de voir de nouvelles agences être démantelées est grand. J’invite donc tous les élus confrontés à de tels risques sur leur territoire à me contacter à l’adresse suivante : p.barros@senat.fr