Au début du mois de juillet 2024, interrogée par la radio publique France Info, Nicole Belloubet a annoncé son intention de réformer par décret les conditions de passage du concours d’entrée des futurs professeurs de l’Éducation nationale. Désormais, ces derniers pourront passer les concours à partir de la licence et non plus d’un master 2.
Ce sera ainsi l’un des niveaux de recrutement les plus faibles de toute l’Union Européenne.
Au moment de ces annonces, le gouvernement Attal ne disposait plus d’aucune légitimité démocratique. Les élections avaient livré leur verdict : le Nouveau Front populaire était arrivé en tête des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024. Dès lors, pourquoi réformer aujourd’hui les concours d’entrée des futurs professeurs ? J’ai donc demandé à Madame la ministre de l’Éducation nationale un moratoire sur cette question.
Retrouvez ci-dessous mon courrier à Nicole Belloubet.
La réponse de la ministre n’est malheureusement pas satisfaisante. Je continuerai d’œuvrer pour notre territoire du Val d’Oise avec force et détermination !