Un consensus parlementaire pour encadrer les activités de TotalÉnergies !

Après 6 mois d’auditions, je me réjouis que le rapport de la commission d’enquête sur TotalEnergies ait été voté à l’unanimité. Ce travail de qualité, fruit d’un compromis, a permis de faire émerger 33 propositions, que vous pouvez retrouver ici (https://www.senat.fr/fileadmin/Presse/Documents_pdf/20240619_Essentiel_CETE.pdf).

Deux mesures sont particulièrement importantes :

  • Le recours à un actionnariat spécifique au capital du groupe.
  • La fin de l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie.

Au nom de mon groupe, j’ai également souhaité déposer une contribution à ce rapport d’enquête. Faute de temps disponible, les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise n’ont pas été auditionnées. Pourtant, ces dernières disposent d’une expertise indispensable pour en comprendre les choix et pour les éclairer.

Grâce à ces échanges, j’ai souhaité mettre en lumière que le groupe TotalÉnergies avait une vision avant tout financière de son activité, incompatible avec l’urgence du financement de la transition écologique. Par ailleurs, le groupe défend une stratégie de délocalisation de ses activités les plus polluantes, opposée aux enjeux climatiques et aux besoins de souveraineté écologique de notre pays. Enfin, cela nous a amené à défendre un revirement de la stratégie du groupe, soutenu par une ambition publique et réorienté vers une politique tournée vers l’intérêt général. Pour mettre fin à la logique de profits actuelle de TotalÉnergies, nous pensons avec mes collègues du groupe CRCE-K que l’État doit œuvrer pour construire un grand pôle public de l’énergie, seul moyen efficace pour y parvenir.

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