Depuis des mois, les frappes israéliennes se multiplient sur Gaza. Aucune zone n’est sûre pour les habitants de l’enclave palestinienne. La situation est dramatique. Notre pays ne peut plus se contenter de simples déclarations : il est temps d’agir pour la paix. J’ai donc interrogé le gouvernement pour connaître sa feuille de route en la matière.
J’ai également participé ces dernières semaines à différentes rencontres. J’étais ainsi à la réunion publique organisée en solidarité avec la Palestine à Argenteuil, en compagnie de Son Excellence l’Ambassadrice de Palestine en France. Une soirée de débat de qualité, avec des interventions précises et documentées, agrémentée d’un panorama de la situation historique et actuelle en Palestine.
Au Sénat, j’ai aussi accueilli deux membres du collectif des Blouses Blanches pour Gaza, qui défendent un principe essentiel : soigner sans distinction. Ils appellent à un cessez-le-feu pour permettre l’envoi d’une aide humanitaire digne et la protection des civils gazaouis. Leur témoignage poignant illustre la réalité du génocide en cours à Gaza. Les enjeux de santé publique sur place sont énormes, alors que de nombreux hôpitaux ne sont pas en état d’accueillir les très nombreux blessés, manquant de matériel ou détruits pas les bombardements.
La reconnaissance de l’État palestinien par la France est une étape indispensable pour organiser une aide humanitaire renforcée sur place et permettre une meilleure prise en charge des personnes réfugiées accueillies dans notre pays.