Lors de la table ronde intitulée « Transports pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : quels enjeux ? », Valérie Pécresse a estimé être « prête comme jamais ».
Comme d’autres élus, j’ai pourtant émis quelques doutes sur ce constat. J’ai rappelé que la candidature de Paris s’appuyait sur le prolongement de la ligne 14, la construction des lignes 15, 16 et 17 ainsi que celle du Charles-de-Gaulle Express (CDG Express). Finalement, seuls les prolongements des lignes 14 au Nord et E à l’Ouest seront livrés à temps.
Ces retards de livraison, couplés à l’offre insuffisante mise en place laissent craindre une saturation du réseau pendant la période olympique, que connaissent déjà les Franciliens au quotidien. Ces derniers ne seront pas tous en vacances ou en télétravail. Que se passera-t-il alors que nous accueillerons 1,5 million de voyageurs en plus chaque jour ?
J’ai également interrogé la présidente d’Ile-de-France Mobilités sur l’éventuel délaissement de certaines dessertes, en particulier des quartiers populaires et ruraux, qui n’auraient pas de sites olympiques à proximité. De même, que se passera-t-il après les Jeux Olympiques et Paralympiques, lorsque les agents qui auront travaillé tout l’été prendront leurs congés ?
Des engagements ont été pris auprès des élus locaux : il est temps de les tenir ! Les Jeux Olympiques et Paralympiques doivent rester une belle fête pour toutes et tous.
En réponse, Valérie Pécresse a minimisé ces critiques, se félicitant des taux de satisfaction des usagers à la RATP et à la SNCF (respectivement de 86 % et de 78,5%). Les usagers des transports en commun franciliens, qui connaissent au quotidien de nombreuses galères, apprécieront !