Limitation du droit de grève : c’est toujours non !

J’ai dénoncé le caractère anticonstitutionnel de toutes les mesures contenues dans la proposition de loi visant à concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève.

Inspirée du modèle italien, cette proposition de loi propose de sanctuariser 30 jours où l’exercice de la grève serait interdit. Lors de ces périodes, un trafic minimum serait alors organisé aux heures de pointe, le matin et le soir. Il étend également le délai de prévenance et de déclaration, met fin aux préavis dormants, encadre les grèves de moins d’une heure et autorise les réquisitions dans le secteur des transports. Rien de moins !

« En interdisant à certains salariés d’exercer leur droit de grève, ce texte franchit une ligne rouge ».

Pierre Barros

Au lieu de s’attaquer aux droits des travailleurs, j’ai proposé à mes collègues de nous attaquer à la source des maux rencontrés par les usagers des transport : le sous-investissement.

« Empêcher l’expression du conflit n’empêchera pas le conflit en lui-même ».

Pierre Barros

Cette proposition de loi s’inscrit dans une conjoncture répressive à l’égard de tout ce qui ressemble à un contre-pouvoir exercé par un corps intermédiaire. Cette situation est alarmante pour nos libertés publiques.

Avec mes collègues du groupe CRCE-K, nous avons voté contre ce texte. Retrouvez ci-dessous mon intervention.

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