Valdunes : un chantier prioritaire pour le nouveau gouvernement !

Je partage le combat des salariés de l’entreprise Valdunes, dont la survie est aujourd’hui menacée après le retrait en mai dernier de leur actionnaire chinois.

Cette entreprise est pourtant essentielle : c’est la dernière en France à produire des roues et des essieux pour les trains, métros et tramways. Sans le maintien du savoir-faire essentiel des 350 salariés de Valdunes, toute la communication gouvernementale autour de la « nouvelle donne ferroviaire » restera un vœu pieux.

Dans ces conditions, comment croire que le gouvernement se donnera les moyens de ses ambitions ? Alors que le futur du rail dans notre pays est en jeu, ce serait un bien mauvais signal envoyé aux millions d’usagers des transports ferroviaires.

Je partage le combat transpartisan des élus de la région des Hauts-de-France pour assurer la pérennité et le développement de ce joyau industriel de notre pays. J’enjoins l’État à toute faire pour aider à retrouver un repreneur fiable. Dans le cas contraire, il faudra envisager la nationalisation de l’entreprise, seul moyen de ne pas perdre son expertise.

Ce sujet doit être le chantier prioritaire (ministre de l’industrie). Le rapport d’expertise commandé par le ministère de l’Économie et des Finances était pourtant clair : l’activité de l’entreprise est viable. Les 2 sites de Leffrinckoucke et de Trith-St-Leger, extrêmement complémentaires, doivent vivre !

Retrouvez ci-dessous la question écrite posée à Monsieur le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

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