Il y a urgence à trouver des alternatives écologiques et économiques à la voiture.
30 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuées au secteur des transports. Si nous voulons sortir des énergies fossiles d’ici 2050, voilà un chantier prioritaire. Pour y arriver, le transport ferroviaire s’est enfin imposé comme la solution d’avenir. Comme mes collègues sénateurs du groupe CRCE-K, je me félicite de ce nouveau consensus transpartisan.
Nous avons dès lors voté en faveur de ce texte, aussi imparfait soit-il. Nous serons extrêmement vigilants quant aux décisions qui seront prises, car à travers ce projet de loi, c’est le futur du rail qui est en jeu.
En un siècle, notre réseau a été divisé par deux : 20.000 kilomètres de lignes ont été abandonnés depuis 1945. L’effort à accomplir est donc colossal. Le droit à la mobilité doit être garanti partout, que l’on habite une métropole ou un territoire rural.